Le monsieur (à Michèle) : Bonjour madame, je me suis arrêté, car je trouve que votre établissement est bien beau et les abords sont très bien entretenus…Ça fait plaisir à voir.
Michèle (un peu étonnée) : Merci beaucoup…Voulez-vous retenir une chambre ?
Le monsieur (hésitant) : ….. Et bien non… voyez-vous… je me suis arrêté, car je connais bien cette maison. Pour tout vous dire, c’est mon grand-père qui l’a faite construire. Je me nomme René.
Michèle (enthousiaste) : Alors, René, asseyez-vous donc, je crois bien que j’ai quelque chose pour vous.
Et Michèle de sortir, vite, vite, pour revenir avec une pile de cartes postales qu’elle et Robert avaient dénichées lors des travaux de réfection dont ils m’avaient gratifié en m’achetant.
Elles étaient toutes datées de 1935 et avaient été soigneusement rangées après leur découverte.
Toutes étaient signées Augustin, toutes adressées à Rose, toutes avec de brefs petits mots doux : « Je t’aime » « Tu me manques », etc.
René qui en prend connaissance était tout ému :
«Oooh, Augustin, c’était mon père et Rose ma mère ».
Après les avoir longuement contemplées, caressées, relues et avoir remercié Michèle, il les lui redonne.
Elle lui répond :
« Non, il n’y a pas de hasard, on les a, sans le savoir, gardées pour vous. Elles vous attendaient.